Lyrics to Funambule
Funambule Video:
A l'aube où d'autres se lèvent pour prendre des armes
Des armes, des belles et des brillantes, du noir désir au bleu des flammes
Des âmes qui s'envolent si haut c'est sûr qu'on en oublie les chants des corbeaux
Les moindres larmes sont les blessures de l'âme, des divans profonds comme des tombeaux
A la ligne imagine, on gâche la buée sur les hublots
En lettres d'incertitude, on appuie comme on se blesse
A regarder sa main vieillir, le temps s'en va, je me déteste
Le jour,
Le jour où Nina Simone a cessé de chanter
L'instant où la nuit sans me prévenir viendra m'égorger
Le moment où j'irai régler mon café, fumer cette cigarette
Dans un mauvais troquet, j'observe ce que j'aurai pu être
Alors c'est sûr que je serai là,
A attendre que quelqu'un m'aime, vide
Et puis graver mon nom avec une clé pour laisser une trace, ivre
Ouais j'étais là
J'ai vécu comme un chien
Moi qui voulait être comme un aigle abattu en plein vol
J'ai vécu comme un chien
La lumière m'aveugle autant que les ténèbres
Mais que personne m'en veuille quand j'essaie de goûter tes lèvres
T'es sûrement malade mais comme j'aime ton sourire
J'veux mourir en m'entendant vivre
J'veux mourir avant de vieillir
Et puis t'es belle même si j'ai froid
J'ai beau remonter mon col, remettre une veste
Putain, il fait trop froid
Alors c'est ça, ma vie est censée défiler
C'est quoi cette blague d'immortalité
Bien sûr que ce soir, je veux baiser

(Merci à William pour cettes paroles)
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